DÉCOUVREZ LES MAINTENANT En Côte d’Ivoire, l’avortement

est désormais autorisé

sous certaines conditions.

UNE QUESTION DE SANTÉ ET DE DROIT

L’avortement est un sujet souvent tabou, pourtant, il peut être une nécessité vitale pour certaines femmes et jeunes filles, notamment pour des raisons de santé, de sécurité ou de bien-être mental.
En Côte d’Ivoire, le Code pénal, à travers son article 427 nouveau, définit clairement les circonstances dans lesquelles l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est autorisée.
Il s’agit de quatre cas précis :

Selon ’article 427 Nouveau* du Code Pénal ivoirien,
l’avortement est autorisé dans trois situations précises :

EN CAS DE VIOL

Lorsqu’une femme ou une jeune fille est victime de viol, elle peut accéder légalement à l’avortement à condition de fournir la preuve de l’ouverture d’une information judiciaire. Si la victime est mineure, la demande doit être faite avec l’assistance de ses représentants légaux.

EN CAS D’INCESTE

Si la grossesse résulte d’une relation incestueuse, l’avortement est autorisé après l’ouverture d’une procédure judiciaire initiée par le Procureur de la République

EN CAS DE DANGER

Lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la femme

L’interruption de grossesse est permise si deux médecins attestent, après examen, que la santé mentale et/ou physique de la femme ne peut être préservée qu’à travers une telle intervention.

Lorsque la grossesse met en danger la vie de la femme

Dans ce cas, le médecin traitant ou le chirurgien doit recueillir l’avis de deux médecins consultants confirmant que l’IVG est nécessaire pour sauvegarder la vie de la patiente.

Bien que ce cadre légal demeure restrictif, il représente un dispositif essentiel pour garantir
la protection des femmes et des jeunes filles confrontées à des situations particulièrement éprouvantes.
L’accès à une information fiable et à un accompagnement approprié est primordial pour permettre
aux personnes concernées de faire des choix éclairés en accord avec leurs droits et leur santé.

DES RÉCITS QUI COMPTENT

J’ai connu une amie qui a été violée et qui est tombée enceinte. Par la suite, elle a souhaité avorter mais sa mère l’a forcé à garder l’enfant. Après 9 mois de lutte et négociation, elle fini par accoucher mais n’a pas pu garder l’enfant. A chaque fois qu’elle le voyait, il lui rappelait son viol. Elle a fini par le laisser à sa mère pour aller faire sa vie ailleurs. Jusqu’à présent, elle déteste l’enfant et encore plus sa mère.

Quand j’étais jeune, je suis tombée enceinte à la suite d’un viol. Ce fut une expérience traumatisante. Face à la situation, mes parents et moi avons acceptés la solution de l’avortement. C’était le seul moyen pour éviter que ce traumatisme ne gâche notre vie.

Après ma première césarienne, j’avais complètement mal. 2 mois plus tard j’avais de nouveau des signes de grossesse mais je ne savais pas vraiment si c’était le cas. Un évènement que je n’aurais pas pu supporter dans mon état. Mon mari avait compris que l’avortement était une voix envisageable si j’étais vraiment enceinte. Ma santé était en jeu.

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